C’est une décision qui m’a été difficile à prendre que de vouloir rédiger mes pensées, quand on tient pour devise : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne souhaites pas que l’on te fasse ! ». Toute ma vie il m’a été impossible d’écouter qui que ce soit, chaque fois que l’on me soumettait un ordre je le contournais et une interdiction je l’expérimentais, c’est ainsi que je fonctionnais. Mais une telle liberté possède un prix celle de souffrances et douleurs extrêmes, car tout va de paire et la liberté inconditionnelle à une valeur celle du rejet, du jugement permanent des autres. C’est une voie de garage dans laquelle il faut accepter d’exister seule dans son esprit, dans son corps et dans son cœur, car nul ne peut comprendre celui qui vit cet état, cela est impossible.
Un être, une situation, une émotion est unique et appartient individuellement à celui ou celle qui la vit et personne ne peut juger ni ressentir ce que l’autre vit, le jugement est strictement interdit, hormis pour les ignorants qui sont atteint du virus de la bêtise. Mais rassurez-vous il est en chacun de nous…
Dans ses textes nous parlerons de religion, de philosophie, de politique et d’une société bien endommagée peuplée d’êtres fortement abîmés et d’une nature victime de ses nombreux déséquilibres. D’un monde complètement pathologique et imbu de lui-même en quête d’exister au travers de l’excellence. Mais en réalité il n’existe pas d’excellence la preuve en est, nous-mêmes. Et en faisant le bilan dramatique de l’état de notre planète. L’insécurité est grandissante de part et autre, la fusion des différentes communautés à fait progresser l’intolérance et le racisme parce que nous souffrons de frustrations héréditaires émanant d’une éducation basée sur des histoires appartenant à nos ancêtres. Des histoires qui nous permettent encore et encore de nous lamenter afin d’entretenir et de recréer à partir d’elles de nouvelles histoires…
C’est cela même le propre de l’homme refusé d’avancer et encore moins d’innover par peur de l’inconnu…
Mais il existe quelque chose d’encore bien plus fort que l’inconnu qui effraie bien davantage l’homme, c’est la mort !
C’est un sujet passionnant la mort. La mort c’est la vie, c’est le principe du début et de la fin, de l’Alpha et de l’Oméga, du premier et du dernier… Il faut savoir épouser la mort pour aimer la vie, il faut savoir mourir pour savoir vivre, il faut aimer mourir pour pouvoir revivre, aimer sans condition permet de comprendre ce que signifie l’éternité…
La vie, l’amour et la mort ne font qu’un, aimer vivre et aimer mourir c’est cela même le principe du recommencement, on construit sa foi en soi au travers de la mort et non de la vie. Celui ou Celle qui ne croit pas, ce n’est pas grave mais c’est un refus total d’exister au travers de l’invisible et du non palpable et heureusement la science est présente afin de donner de l’espoir à ses peureux et, peut-être de trouver un jour la clé des mystères de la Création. Car c’est bien cela le véritable problème des êtres. « Qui sommes-nous et d’où venons-nous ? »
Le malheur c’est qu’il leur faudra bien plus d’une vie pour le découvrir, et des milliards et des milliards d’euros ou de dollars pour y arriver, mais pour fabriquer autant d’argent que va-t-il falloir encore détruire. Même en détruisant le peu qu’il reste il n’y aura jamais suffisamment de dollars pour trouver l’origine de notre conception. La terre n’existera peut-être plus, ou ce seront les êtres humains qui auront disparus ?
Le génie et l’excellence connaîtront aussi leur limite, il faut juste accepter et assumer le prix à payer de cette expérience…
Nous nous trouvons à un carrefour entre deux chemins, allons-nous prendre celui de droite. Ou alors, allons tenter celui de gauche ? C’est le principe du poker il faut prendre une décision et tenter le tout pour le tout. Sinon on pose son jeu sans même dévoiler les cartes à ses adversaires. On pense avoir le temps devant nous, que le principe de l’évolution poursuit sa route, sans prendre en compte qu’à un moment donné il y a des conséquences à recevoir en retour. En moins de cent années nous avons réussi la prouesse de détruire une bonne partie de l’environnement. Comme le gain est bien plus important que le respect des vies humaines et de la nature, les gens continuent à s’aveugler devant des bénéfices en repoussant le problème de la nature à après demain. Il n’y aura pas d’après demain, le temps est compté. L’attitude la plus incroyable que l’on constatera c’est que la peur des êtres à détruit la planète et que cette même peur la reconstruira. Comme quoi, même la peur possède ses deux facettes.
Car tout notre vécu n’est qu’une expérience, il n’existe en réalité ni bien, ni mal juste la quantification de ses polarités et le libre-arbitre qu’il existe entre elles, celui de décider à faire un choix. C’est à chacun de nous qu’incombe le choix de suivre celui qui nous convient le mieux au moment où il est vécu bien entendu. Mais nous évoquerons aussi le chemin épineux et sombre que certains ont choisis de vivre, qui n’est pas si dramatique quand il est compris…
C’est l’incompréhension de nos actes et automatiquement ceux des autres qui nous porte et transporte sur l’infatigable jugement…
Il y a un remède extraordinaire à cet état qui se trouve dans le magnifique ouvrage de Saint-Exupéry et de son Petit-Prince, quand le Roi lui dit : « Alors juge-toi, toi-même et tu seras un véritable sage »…
C’est sous cette forme et à ce prix-là que les êtres deviendront et ne seront plus du tout nocifs envers les autres. C’est en découvrant l’existence de notre véritable médiocrité et en l’a reconnaissant réellement que nous développons une véritable humilité envers nous-mêmes mais aussi envers nos semblables. On ne peut aimer tous le monde c’est une ineptie, mais en revanche la plus grande preuve d’amour que l’on peut offrir à autrui c’est le respect total des êtres et de tous les êtres, de nos et de leurs différences. Il ne faut pas confondre l’amour et les affinités, sur les milliards d’individus que nous représentons cela deviendrait un challenge dans l’obtention d’une perfection absolue, donc de ce fait ce serait un mensonge. Pour comprendre ce que veut dire l’amour inconditionnel la première porte à pousser se nomme le respect…
Jean-Paul II nous a démontré au travers de ses différentes actions, les multiples forment de respect, de toutes les communautés confondues dans notre société. Il est le seul et l’unique à avoir fait preuve d’humilité et de sagesse. Il a démontré aux autres communautés que l’on pouvait racheter les erreurs du passé. Erreurs qu’il a reconnues au nom de sa communauté et en son nom, il a demandées pardon et a pardonnées toutes les guerres, toutes les horreurs de l’humanité. Il nous a démontré que le repentit appartient à chacun et qu’il est exclusif et personnel. Une ou plusieurs bonnes actions comprises et appliquées effacent les erreurs de son passé. Une faute avouée suivie d’une bonne action est automatiquement pardonnée. C’est dans ce rituel que l’on obtient au travers de son action l’équilibre de ses erreurs. C’est aussi au travers de ce mécanisme que l’on réussit sa propre plénitude en se pardonnant à soi-même les innombrables erreurs dues à notre bêtise. Personne n’a le droit de se placer dans le rôle de victime au travers de son histoire passée, et de ce principe personne n’est en droit de devenir le bourreau de l’histoire future. Même si l’on est victime enfant il faut impérativement sortir de cet état avant l’âge adulte. Assumer un vécu passe pour un enfant victime par le pardon, ce qui lui permettra dans sa vie d’adulte d’avancer en toute sérénité. Si un adulte se permet de juger sévèrement ou de ne pas reconnaître l’état de victime d’un enfant, dans cette attitude l’adulte créera le début d’un état pathologique en enfermant l’enfant dans le rôle de la victimisation. Rôle qui ne quittera pas durant une grande partie de sa vie et voir pour certains toute leur vie. Cet état de victimisation amène un manque de conscience et de compréhension des attitudes et des épreuves vécues à l’âge adulte.
Jean-Paul II à déverrouillé les portes de l’universalisme, et par respect pour lui et sa vie entière et surtout envers sa foi, je vous invite à venir les pousser et les ouvrir sur un monde bien plus juste et bien plus réaliste qui se nomme l’Universalisme… Car nous sommes tous, Uni vers…le réalisme.
Jean-Paul II nous a démontré au travers de ses actions que toutes et tous étions universels. Ecouté bien ce mot : Uni vers elle… L’élément manquant à notre histoire, l’élément féminin, le tout premier élément d’une conception… l’histoire d’une matrice…
Est-ce la poule qui a pondu l’œuf ou est-ce l’œuf qui à donné vie à la poule ? Telle est la question !
Il m’est arrivé une histoire étonnante. En achetant un poulet, le boucher me montra deux œufs qui se trouvaient à l’intérieur du poulet. Je ne posais aucunes questions je trouvais cela répugnant. Quelques jours plus tard, je racontai cette histoire à des proches qui se moquèrent de moi en me disant que ce n’était pas un poulet mais une poule à bouillir. Comme j’avais assisté à la scène et que j’avais réellement vu deux petits œufs, je continuais de maintenir ma position. Ce qui activa encore de plus belles moqueries, en me maintenant qu’un poulet ne pouvait pas donner d’œuf !
C’était vraiment logique que le poulet ne puisse pas donner naissance à des œufs puisqu’il est un élément masculin. Mais alors, comment la poule donne vie à un œuf ou un œuf donne vie à une poule ? En fait, il n’existe qu’une seule explication, la poule et le poulet en réalité ne font qu’un, ils sont androgynes et hermaphrodites. Ce qui voudrait dire que c’est l’androgyne qui a pondu l’œuf, sachant que l’œuf lui-même est aussi androgyne. En réalité c’est une alchimie.
Il y a une solution implacable à cette histoire, si nous prenons le nom de JESUS, et que nous y ajoutons un I, cela nous donnerait la combinaison de JE SUIS, première personne au présent et au singulier. Maintenant, nous savons que le I en numérologie correspond au chiffre 9. Alors, en mettant le chiffre 9 en lettre, cela nous donne NEUF. Si nous regroupons les lettres, cela nous donne :
JE SUIS NEUF, mais nous y ajouterons un U et un O ce qui nous fera :
JE SUIS UN ŒUF, le fameux œuf de la conception. Maintenant on me dira que c’était facile étant donné que j’ai ajouté deux lettres, le U et le O. En inversant ses deux lettres, on trouvera la question où ? Sachant que le U a une valeur de 3 et le O une valeur de 6, en les additionnant nous nous retrouvons sur le chiffre 9 et en les mettant l’un à côté de l’autre cela nous donnera le chiffre 36.
Alors, à la question Où ? On pourrait répondre par le mot univers qui possède une valeur de 36. (U=3, N=5, I=9, V=4, E=5, R=9, S=1). Ce qui nous affirmerait que l’œuf de la conception est l’univers lui-même et qu’il est androgyne et hermaphrodite. C’est ce que nous allons analyser tout au long de cet ouvrage…
« Ses textes je le dédie à mes trois enfants et à toutes ses personnes qui ont acceptées de venir m’enseigner l’expérience d’une vie afin de m’avoir permise de comprendre l’expérience qui forme les mots et le verbe d’une connaissance…
Mais je le dédie aussi à des personnages qui ont été des fils conducteurs et que j’ai aimé passionnément comme Bouddha, Jésus, la Vierge Marie. L’apôtre Jean en qui j’ai une confiance et une admiration absolue, inexplicable mais réelle. Devant une intelligence et une telle subtilité on ne peut qu’admirer un être aussi sage, véritable noblesse émanant du cœur et fusionnant l’alchimie de l’esprit. C’était un être énigmatique et fascinant.
Jésus était pur et croyait en l’amour absolu de la nature, des animaux et des êtres. Il vivait dans le plus grand respect de tout ce qui était vivant. Il vivait l’amour inconditionnel…
Et Bouddha qui avait compris que le plus important était de rester centrer sur soi-même afin de vivre à l’intérieur de son Soi profond ou si vous préférez de son cœur. Apprendre à se connaître, à s’aimer et à se respecter, est la toute première phase dans l’évolution de son être. Aimer ce que l’on est nous permet d’aimer celui que l’on fréquente et que l’on côtoie chaque jour, chaque instant. Comprendre la cause à effet est primordiale dans le vécu d’une existence. Accepter les conséquences de ses actes est l’ultime connaissance d’une bonne intelligence. Passé sa vie à juger les autres est le refus catégorique de se juger soi-même, pourtant les autres ne sont que le miroir et les mille reflets de nous-mêmes. Si tu reconnais la poussière dans l’œil de ton voisin, à ce moment précis admet que tu possèdes la même, car si ce n’était pas le cas tu ne pourrais jamais la reconnaître, ni la juger… « Si tu juges ton semblable écoute bien ce que tu lui reproches cela permettra de comprendre ce que tu n’acceptes pas chez-toi… »
Il m’a fallut trois années à plein temps pour arriver à me juger, c’est une expérience douloureuse martyrisant l’orgueil. Il ne faut surtout pas avoir peur de pleurer car c’est un pain quotidien, ni d’exploser dans la colère, ce ne sont que les blessures qui s’extériorisent… Car l’orgueil est notre meilleur protecteur mais notre pire allié. Il faut apprendre à le dompter et à le rassurer en gros il faut le comprendre, l’aimer et le respecter. Alors comme un petit enfant il devient raisonnable et à force de labeur il apprend à écouter, à comprendre et, il finira par trouver son repos total au sein de l’amour dans les bras duquel il déposera ses armes…
C’est au prix de cela que les êtres pourront vivre la paix intérieur. Alors est-ce que l’excellence de soi ne se trouve pas dans l’accomplissement de cette paix ? Quel meilleur challenge peut-on offrir à nous-mêmes que de vivre dans un total bonheur ? L’avantage de ce challenge ou de cette démarche, c’est que cette excellence n’appartient pas uniquement à des niveaux d’études ou des milieux sociaux, ni à des races, ni à de meilleures religions, c’est un enseignement universel qui est offert à tous. Mais facultatif pour ceux ou celles qui ne se sentent pas près à faire un face à face avec eux-mêmes.
Liberté est le mot d’ordre de chacun de nous, et il nous appartient de respecter la liberté des uns et des autres, le choix de ce que l’on veut faire ou devenir. Le bien et le mal est l’arbre de la connaissance, les religions nous ont quelque peu forcée à prendre position entre ses deux polarités, malheureusement elles l’ont fait sous la contrainte et au travers de la peur. Ayant pour ultime cadeau comme diplôme une place au Paradis…
Mais il est toujours plus facile de faire un constat après une marche évolutive, mais les religions avaient elles aussi certainement besoin d’évoluer. Les personnes constituant l’ordre religieux ne pouvaient pas avoir une connaissance complète depuis le départ car leur échelle intellectuelle ne l’aura pas permis. Et de plus, si elles avaient eu cette connaissance cela serait incompréhensible qu’elles aient pu faire autant de morts dans toute l’histoire de l’humanité. Car ce sont bien les guerres de religions qui ont fait le plus de morts ?
Les religions ont été trop intellectualisées et trop élitiste, entretenir le secret à donner naissance au mystique. Le mystique étant le paravent de l’ombre, les clés du mystère. Mais l’ombre sans la lumière serait semblable à la lune si le soleil ne l’illuminait pas. On ne connaîtrait pas son existence…D’ailleurs dans les mers ou les océans, tout comme dans l’univers si la lumière n’existait pas nous ne pourrions jamais connaître et reconnaître les secrets et les trésors de l’ombre…
L’ombre et la lumière, le bien et le mal, l’homme et la femme sont indissociables et forme la plus grande histoire d’amour de tous les temps, car ce n’était et n’est en vérité qu’une grande et belle histoire d’amour….
Pour ma part, l’égocentrique et l’individualiste que je suis et que j’ai l’intention de rester par confort personnel, mais surtout par amour de la liberté. Confort qui me permet de ne jamais avoir à m’investir envers autrui. Mon aide envers les autres se réduit à une simple écoute et un coup de main si cela s’avère, mais les missions à long terme et les engagements ne font pas partie de ma vie. Il est hors de question que je donne ce que l’on m’a si précieusement offert la liberté et mon temps libre. Ma vie de créatrice est le centre de mon existence, c’est mon équilibre, ma manière d’aimer les autres au travers de ce que je suis. Depuis belles lurettes j’ai compris qu’il n’y aura jamais de sauveur du monde, car chacun est responsable de sa personne et dans cette responsabilité, il doit réussir à prendre la direction complète de son être à savoir comment le faire évoluer au mieux…
Cela peu paraître prétentieux et orgueilleux de vouloir sauver le monde, mais derrière cette vitrine de l’orgueil se cachent un mal profond et des blessures inimaginables qui se quantifient et se comprennent par l’action des êtres qui se battent dans leurs combats face à l’injustice des hommes.
Cela ne fait que très peu de temps que j’ai réussis à débrancher la prise face à l’humanité. Bien que je vive à l’intérieur, mon regard sur cette planète est à des milliers de kilomètres d’elle. Durant des années elle ne m’a pas épargnée, comme je l’ai souvent crié il faut avoir vécu l’inacceptable pour accepter l’inacceptable, l’intolérable pour tolérer l’intolérable et l’impardonnable pour enfin savoir pardonner l’impardonnable… Et j’y suis arrivée, et c’est aujourd’hui mon unique fierté et ma propre reconnaissance, je le dois qu’à moi-même et c’est grâce à cela que je commence enfin à m’apprécier et à m’aimer.
Malheureusement je ne connais ni l’empathie, ni la compassion ou alors, elle se présente sous une autre forme mais je n’en suis pas consciente. Durant ma vie les propos qui m’ont désignée, m’ont souvent décrite sans cœur, sans compassion et surtout sans empathie… C’est surprenant parce que j’avais toujours pensé que j’étais une personne très agréable. Ce doit être la résultante de ne jamais avoir été aimée pour ce que j’étais et pour qui je suis en réalité…
Mais je suis consciente que ma réalité est celle de bien des personnes qui vivent au travers de la non-reconnaissance et au travers du mépris des autres, ses êtres qui se prétendent être d’intelligence supérieure. Cela n’existe pas c’est une illusion, la véritable intelligence émane du cœur, et uniquement du cœur.
Ce qui me rassure le plus c’est que même Dieu à souffert de l’imposture des êtres qui passent leur temps à lui demander des faveurs. Pour un proche malade, pour de l’argent, en réalité que pour des avantages et quand les inconvénients arrivent, cela remet en question sa véritable existence. Il faudra tout de même admettre que l’être humain est un véritable opportuniste !
En fait ce que je souhaite vous offrir est un œil différent sur un monde réel, un regard de légèreté, un ballon d’oxygène rempli d’humour et de dérision sur une existence bien plus joyeuse qu’on a bien voulu nous l’ inculquer dans nos différentes cultures et conditionnements. On pourrait faire référence à Jules Vernes dans son tour du monde en quatre-vingt jours, mais dans cette aventure il faudrait y trouver un nouveau titre pour nous permettre de trouver le bon sens. Ce titre existe déjà, et c’est Jean-Paul II qui l’avait trouvé quand il vous a dit : « N’ayez pas peur laisser le Christ rentrer dans votre cœur »…
Alors qui est le Christ ? Tout simplement la réponse par laquelle notre conception fut possible. Le Christ est l’essence pure de l’amour. C’est la toute première fragrance du cristal, celui de l’amour inconditionnel. D’ailleurs dans le mot cristal on peut entendre le son du mot Christ, la seule différence entre ses deux mots est l’écriture, celui du mot Christ possède un H, lettre qui représente le chiffre 8. Chiffre représentant aussi l’infini pour les mathématiciens, mais aussi représentant l’androgyne, sous différentes formules telles que l’homme et la femme, le bien et le mal, etc.
La perfection n’existe pas si elle n’est pas enseignée et comprise correctement, en définitif elle ne représente qu’une conscience. Il n’y a pas de compétition dans la perfection c’est un état au milieu d’un état d’esprit. C’est uniquement une conscience collective, un enseignement unique appliqué par toute une humanité. L’ultime enseignement de la connaissance de Dieu. Si vous souhaitez l’appeler Allah, Dieu, Bouddha et bien d’autres noms c’est une liberté qui vous appartient, mais n’oubliez jamais que toute création part du chiffre 1 et que ce sont le 2, le 3, le 4, le 15, le 100, le 4000, le 20'000 et le 100'000'000'000 d’êtres ou d’âmes qui mettent en action et en pratique la création du chiffre 1. Voilà ce que représente la conscience unique, une seule pensée en marche dans une seule marche d’évolution l’universalisme.
La symbolique de l’histoire d’Eve, a démontré qu’en prenant la décision de désobéir elle changea tout un ordre naturel déjà établi. En réalité cette décision était assez banale, c’était une décision de femme frustrée qui était beaucoup trop gâtée, sur un plan affectif. C’est cette fameuse expression qui lui fit franchir le pas. « Trop de trop tue le trop ! ». C’est certainement cette forme de concept que je connais bien. Une histoire d’amour est la plus belle chose qu’il puisse exister, le malheur c’est que quand les sentiments deviennent trop forts le plus difficile est de savoir les contrôler afin d’éviter des débordements. Mais la passion est tellement fascinante et puissante que la volonté s’estompe devant une telle émotion. La raison devient alors synonyme de bêtise. Pourquoi se priver de vivre une histoire, même illusoire si elle comporte cette puissance qui nous transporte au-delà de la réflexion ? C’est dans cette démarche que l’on connaît l’abandon de soi-même, mais comme tout abus comporte des conséquences, il est impératif de vivre cette histoire d’amour avec précaution. La résultante de cette faim abusive de sensations émotionnelles c’est que quand on prend véritablement conscience de ses actions la réalité de ce vécu devient très violente à savoir et à quantifier à quel point nous nous sommes abîmés.
L’éveil de la conscience est l’épreuve la plus difficile qu’il puisse exister. Comprendre au présent une réalité passée. C’est terrible de prendre en considération l’ensemble qui constitue une vie et de savoir quantifier la responsabilité de son propre rôle dans ses diverses décisions. Heureusement que nous ne possédons pas la mémoire des vies antérieures sinon l’histoire de notre âme serait insupportable à vivre dans l’état actuel de l’existence que nous menons de nos jours sur terre. C’est pour cette raison aussi que le jugement n’est pas nécessaire étant donné que nous ne possédons pas de mémoire antérieure.
M A C O N F E S S I O N
Pour bien commencer une histoire il faut savoir confesser ses erreurs. Dire la vérité est primordiale avant d’écrire une nouvelle histoire. Cela permet de mettre une fin au passé, de rester humble et de ne jamais se laisser emporter par ses émotions. On peut cacher ce que l’on est si l’on n’est pas honnête envers soi-même et envers autrui. Pour ma part mes pêchés, bien que je préfère dire mes erreurs. Elles ne fussent pas nombreuses, elles se nomment « Infidélité » au pluriel avec S, car elles furent nombreuses et répétitives.
C’est l’histoire d’une fille qui croyait très fort aux histoires d’amours et qui pensaient que celle du moment n’était rien en comparaison de celle à venir. Elle passa son existence à croire qu’il n’existait pas de plafond dans l’amour. Que ses barrières pouvaient être sans fin repoussées pour un amour encore plus grand et encore plus fort. Elle y croyait tellement que cela en devint une quête. On à tous une quête dans la vie une recherche personnelle, l’idéalisation d’un rêve ou de plusieurs rêves. Pour ma part je n’ai aimé qu’aimer, je suis tombée follement amoureuse de l’amour mais pas vraiment de l’homme qui constituait l’histoire d’amour. C’est une forme de pathologie, une forme insatiable d’aimer, une drogue de vivre dans la première note et décibel que mon cœur émet dans le regard de l’autre. Cette première note de pureté ressentie dans l’inconscience de ce que représente l’autre. C’est une fragrance pure et unique que celui de l’émotion cristalline d’une première sensation.
Contrairement à ce que l’on peut penser la sexualité a toujours été celle qui est venue gâcher ce sentiment de pureté. C’est en général au travers de cette action que je me suis systématiquement détachée de l’homme qui constituait mon histoire d’amour, simplement parce que la sexualité est le verdict à comprendre si l’on est véritablement amoureux l’un de l’autre. C’est peut-être un comportement quelque peu enfantin mais très agréable à vivre dans l’émotion du sentiment. J’adresse mes plus profondes excuses aux hommes qui ont partagés ma vie et que j’ai abîmés au travers de mon enfantillage entraînant des conséquences toujours en rapport avec l’intensité des énergies déployées au travers de différentes histoires qui forment l’existence.
Il m’est facile de comprendre que ses quelques lignes n’intéressent pas grand monde car je ne suis personne. Mais ce n’est pas important l’avis des autres ce qui est important est de pouvoir au travers de cette confession comprendre que je suis capable d’assumer mes erreurs au travers du regard d’autrui et ce n’est pas la quantité de lecteurs qui sera importante, mais le sentiment énergétique de cette action. Surtout de ceux qui comprendrons ma démarche et qui pourront à leur tour répéter cette démarche envers ceux qu’ils aiment et avec qui ils sont chargés d’un contentieux. Reconnaître ses mensonges et ses erreurs, et apprendre à demander pardon est la plus belle preuve d’amour que l’on peut s’offrir et offrir aux autres. Et même si l’on pense ne rien représenter dans les yeux de l’autre, il ne faut jamais oublier que ce sont tous ses petits riens qui forment un tout, le TOUT…
C’est un peu semblable au corps humain, et ses milliards de cellules qui le constituent. Si l’une d’elles tombe malade elle entraînera automatiquement certaines autres, et à leur tour elles déclencheront une maladie, peut-être un cancer…Généralisé. Cela ressemble étrangement à l’histoire de l’humanité. Au fil de l’histoire, des générations et de son évolution, elle est tombée malade. Des milliers de cellules ont attrapées un virus, une tumeur et aujourd’hui des milliards d’individus sans le savoir, car ils ne sont pas conscients qu’ils sont chroniquement porteurs de ses terribles maladies que représente la sclérose du cerveau, le cancer du peureux, le diabète du gourmand, la dépression de l’opprimé. Mais derrière tout excès ou abus se cachent un manque…de reconnaissance et d’amour, c’est le commencement d’une longue dépression bien souvent latente, et pas reconnaissable.
Afin de comprendre son degré de manque il suffit de se retourner face à soi-même et regarder où l’on se place sur l’échelle sociale. Plus le degré est haut plus le manque est grand. Jésus disait : « Les premiers seront les derniers ». Peut-être que c’est ce qui l’a voulu exprimer, les plus forts, les plus riches, les plus puissants, les plus élitistes, les plus intelligents sont peut-être les plus miséreux en réalité. Quand on vit dans l’illusion on devient une illusion. L’artifice peut se comprendre en regardant tout simplement un feu d’artifice. C’est un instant magique rempli de lumière et de couleur mais il ne dure qu’un seul instant et tout s’efface et s’en va en fumée. Chose tout à fait normal puisque ce sont les hommes qui l’ont créé.
Maintenant prenez une longue vue et regarder le ciel un soir de lune, toutes ses étoiles par milliers qui entourent la terre, elles sont éternelles et constituent notre galaxie. Elles font rêver les êtres depuis le commencement, elles ont réussies à faire couler de l’encre comme personne n’arrivera jamais à en faire couler. Elles ont inspirés les amoureux, les compositeurs, les poètes, les peintres, et elles ont illuminés les yeux purs des enfants, et de tous les enfants. C’est une histoire d’amour infinie, elles ont ce pouvoir et cette puissance de nous donner la force de continuer. En les regardant on peut atteindre nos rêves elles contribuent à notre cheminement. Et alors, quand il y en a une qui devient filante, c’est l’extase et l’on s’en presse de faire un vœu ou de croire à notre bonne étoile. Car nous en possédons tous une, libre à nous de nous connecter à elle.
Faites un exercice, quand le ciel sera noir et que la lune se sera faite belle, videz votre esprit et choisissez votre étoile instinctivement. Puis vous découvrirez que vous avez été aspiré par celle qui brille le plus, notre fabuleuse étoile du Berger. Au moins sur cette action, nous possédons le même point commun, elle est universelle et elle nous démontre ce que nous recherchons réellement la lumière qui éclairait notre cœur d’enfant il y a si longtemps et que l’on a abîmé dans l’expérience de la vie. Il n’existe aucun être méchant, nous ne sommes à différentes échelles de bien piètre malheureux.
Est-ce que le pouvoir, l’argent, l’élitisme de la science vont pouvoir réparer tout cela ? Combien de milliard faudra-t-il pour réparer les hommes, les femmes et les enfants endommagés ? Ce n’est pas une question d’argent, bien évidemment ! Et heureusement car le monde ne posséderait pas suffisamment de richesse pour subvenir aux souffrances de chacun. Et si l’on attend sur la science on va finir par sécher au soleil, d’ailleurs elle a réussi à nous convaincre que le soleil finirait par exploser dans des millions d’années. Cette science est prétentieuse de faire des pronostique, alors qu’elle ne connaît absolument pas l’univers. C’est une individualiste, élitiste qui pense qu’elle évolue toute seule dans ce si vaste univers, elle nous démontre ce qu’est le véritable sens de l’ignorance. C’est une forme de savoir ce qui va se passer dans le futur, elle ressemble à la diseuse de bonne aventure, la voyante pour les hommes, mais elle l’est uniquement pour la science. Mais comme elle ne connaît pas les secrets de l’univers elle ne peut être formelle en ce qui concerne le soleil. Elle n’est qu’au tout début de ses recherches et encore bien ignorante dans la connaissance des énergies. Je suis désolée mais la science m’a toujours fatiguée, le seul intérêt que je lui ai porté c’était pour mon professeur de mathématique qui m’écrivait les paroles de Cabrel « Je l’aime à mourir et L’encre de tes yeux » sur des petits bouts de papiers pendant les cours. C’est la seule fois où les mathématiques ont eu une importance dans mon existence. Enfin les chiffres prenaient un sens et surtout donnait un sens à ma vie.
Pour faire une petite parodie et mettre un peu de dérision dans ses petits chiffres, il n’y a cas prendre comme exemple la sécurité sociale française et l’on se rendra compte au travers de son déficit l’incapacité à faire face aux personnes malades que représentent cet état. Bien entendu que l’on trouvera de l’abus de médicaments, mais cela nous démontre encore une fois le mal être des gens. Au travers la prise de médicaments se trouve cachés une grande détresse et tristesse. On ne revendiquera pas non plus l’incompétence des personnes qui gèrent les caisses mais cela appartient à un autre registre que celui du consommateur. Ce qui est important est qu’au travers de l’excès de la prise de médicaments, elle est révélatrice et démontre un bien profond désarroi. Le trou de la sécu est estimé à douze milliards d’euros…Sans commentaire…
Alors personne n’est rien tout le monde est tout, même le pire n’est pas le pire et le meilleur n’est pas le meilleur, ils nous démontrent juste deux chemins différents voulant anesthésier un mal profond, une souffrance certaine celle de la frustration émanant du mépris, du rejet ayant pour conséquence le faire valoir des uns envers les autres. C’est une salade mêlée, entremêlée c’est un énorme déséquilibre d’une société.
Dans le mot et le sens de l’équilibre il n’existe pas de compétition, juste une action commune et bénéfique à une évolution. Nous marchons sur une autoroute même si des milliards de chemins et d’astuces permettront à certains de marcher à contre sens, la vie et ses épreuves à force de labeur les ramèneront à la raison. Il n’existe pas de punition, c’est un mot qu’il faut radier de son vocabulaire. Dans un enseignement il est normal de commettre de multiples erreurs, le seul moyen de les corriger c’est que l’enseignant nous fasse comprendre pourquoi c’est une erreur. C’est à ce moment précis que la leçon demeura comprise et que les erreurs ne seront plus jamais reproduites.
Il faut arrêter de penser que l’on paie ses erreurs, j’ai utilisé cette formule pendant de nombreuses années, mais j’ai toujours su que j’avais une chance inouïe d’avoir le retour immédiat de mes défaillances. Mais aussi dures ont été mes épreuves, autant de larmes ont coulées, mais aussi combien de rires et de folies ont illuminés et fait danser les émotions de toute ma vie. J’ai aimé la lumière et l’ombre sans condition, car ils sont indispensables à l’équilibre de mes joies et de mes peines. Quelle est la face cachée du bien ? Le mal bien entendu, il n’est que la réaction d’une trahison, d’un mensonge mais il n’émane que d’une fragrance d’amour.
Ma vie je la remercie et je tiens à lui dire que je l’aime passionnément. Je ne pense pas que je souhaiterais la revivre parce que je ne suis pas maso, mais je l’a respecte elle est ma plus grande richesse, elle est l’essentielle de ma connaissance. Ce n’est pas grave d’être égocentrique et individualiste tant que l’on pense que l’on ne fait pas de mal aux autres, mais malheureusement il est impossible de ne jamais blesser ceux qu’on aime. Nous vivons tous en décalage sur une échelle d’évolution différente, et dans mon cœur c’est dessiné une formule, si l’amour te fais souffrir c’est qu’il n’est pas juste et qu’il est mal vécu. Pour vivre un véritable amour il faut en être totalement détaché et savoir vivre juste l’essentielle du partage du fruit commun de cet amour. L’application de cette formule est très difficile à faire c’est un travail de longue haleine de chaque seconde et de chaque instant. Je ne pense pas être encore arrivée à un tel détachement cela fait encore partie de mon travail à venir, car la route est vraiment longue avant de pouvoir atteindre l’équilibre parfait.
Pour terminer ce chapitre je vais raconter une histoire parmi mes innombrables histoires, mais celle-ci possède un véritable charme, une très belle moralité et j’étais vraiment fière qu’elle me soit arrivée. A Pâques cette année j’ai pris la décision d’aller me confesser, cela faisait vingt-six ans que je ne l’avais pas fait. J’ai souvent été une très mauvaise langue envers la religion, je me suis même trouvée à dire, suite à une expérience vécue, que les prêtres n’étaient plus à notre disposition jour et nuit, que cela provenait du fait que le Vatican avait remplacé les prêtres et les confessionnelles par des micros et des agents secrets. Je m’en excuse mais n’empêche qu’un soir où j’avais besoin de voir un prêtre et bien, personne ne m’a ouvert le presbytère et il n’était que 23 heures et j’étais furieuse. C’est un état tout à fait normal puisque il a toujours été dit que la maison de Dieu était ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Quand je suis rentrée dans la salle à manger du prêtre, je me suis assise et j’ai attendue sa venue. Une bonne dizaine de minutes et voilà qu’un vieil homme descendit me rejoindre. Nous nous saluâmes et prirent place autour de la table. Comme un de mes principaux défauts est de garder la tête haute et de ne jamais perdre la face je pris la parole. Je lui expliquai que j’avais été interne dans cette école religieuse à l’âge de cinq ans. Que je me trouvais dans mes trente huitième années et que je savais que le moment était venu pour moi de me confesser. C’était plus symbolique que religieux, c’était une manière de dire que même si je n’aimais pas l’enseignement de la religion j’aimais tout de même profondément Bouddha, Jésus et la Vierge Marie.
Quand on est petite fille et que l’on se retrouve au milieu d’un divorce et placée dans une institution religieuse à l’âge où l’on devrait être bercé dans le cocon familial, la pilule est difficile à avaler. Et je le dis sincèrement j’ai eu plus d’admiration envers la Vierge Marie qu’envers Dieu. Pour moi il était le vilain Monsieur barbu qui m’attendait à tous les coins de rues afin de me mettre la fessée. Ma grand-mère m’avait dit que les soirs d’orages il battait sa femme et je l’avais cru. J’avais tout de même l’image d’un être très cruel et méchant.
Alors que ma famille était totalement décomposée la sienne n’était pas en meilleur posture. Dieu lui-même n’avait pas de femme, la Vierge Marie n’avait pas de mari et Jésus était célibataire. Pourtant même à cet âge là on se rend bien compte inconsciemment que les enfants ne naissent pas dans les choux-fleurs, alors on se rattache à la cigogne. A cette époque on ne parlait jamais de sexualité c’était un sujet tabou, tellement tabou que j’étais persuadée que pour avoir des enfants il suffisait d’avaler une pilule. J’avais vu sur un présentoir dans une pharmacie une boîte bleu ou se trouvait dessiné un bébé dans un placenta. J’ai cru à cette histoire jusqu’à l’âge de douze ans, âge où je me suis trouvée être la risée en plein milieu d’un cours d’éducation sexuel.
Avec du recul c’est tout de même surprenant que ce sujet soit si tabou. La femme est le symbole du pêché, mais il fallait bien un dénominateur commun au sein de ce fameux pêché .En fait il en fallait deux, un homme et son sexe. Ce qui expliquera pourquoi il subsiste encore un tel tabou au tour de cette histoire ? N’empêche que toutes les religions possèdent un dénominateur commun elles aussi, le mépris de la femme ! Est-ce que cette femme est aussi diabolique que cela ? De toute manière derrière une femme infidèle se cache un mauvais mari ! Si une femme est heureuse et épanouie pour quelle raison irait-elle voir ailleurs ? La seule autre réponse que je puisse avancée c’est celle de l’ennui, mais l’ennui émane d’un quotidien monotone.
Revenons à l’histoire, ce vieil homme était attachant malgré qu’il du faire un grand effort pour entendre ce que je lui disais. Je commençai en lui expliquant ma relation et mon cheminement envers la religion. Qu’après toutes mes épreuves j’arrivais à la conclusion qu’Allah, Dieu, Shiva ou Bouddha n’était en réalité qu’une seule et unique personne. Qu’aujourd’hui nous faisions partie d’une seule et unique famille car nous descendions tous de la création et de son chiffre 1. Donc en réalité nous sommes tous frères, sœurs, cousins et cousines germaines ou éloignés peu importe nous faisons partie d’une unique famille.
A ce moment précis je le vis surpris et il me répondit que je n’avais pas le droit de dire cela car les musulmans se recroquevillait en se mettant à genou pour prier et que ce n’était pas normal. C’était avec stupéfaction que je le regardais et je m’en amusais…
Voyant ma surprise il reprit en disant qu’il n’avait pas le droit de juger ce qui faisait de lui un repentit. Il m’expliqua qu’à ses yeux Dieu n’était que tout amour et qu’Il ne vivait que d’amour. Puis il me demanda ce que j’avais à confesser. En règle générale j’ai toujours pris un chemin assez long pour arriver à une conclusion assez courte. Mais cette fois je décidai de la faire la plus courte possible. Je lui dis que tout ce que j’avais fait se résumait en un seul mot, même si cela avait débouché sur d’autres pêchés. Ce mot englobait toutes les conséquences qu’elles engendraient. Au moment où je prononçais le mot « Infidèle » son air se tendit… (J’avais complètement oublié que c’était le pire des pêchés aux yeux des religions). Mais qu’importe j’étais venue pour dire ma vérité, et celle-ci ne plaisait pas. De toute manière, ce n’était mon problème mais celui de ceux qui ne connaissent pas la tolérance et qui manque d’ouverture d’esprit à comprendre pourquoi ses problèmes arrivent. C’est le manque de connaissance qui amène le jugement. On juge parce que l’on ne connaît pas les tenants et les aboutissants d’une situation. Le choix entre le bien et le mal pousse les êtres dans le jugement, c’est une erreur fondamentale.
Il reprit la parole quelques minutes plus tard et me conseilla d’adresser mes regrets à Dieu. Mon orgueil prit le dessus et lui répondit : « Je ne peux pas dire à Dieu que je regrette sinon cela voudrait dire que je me désavoue. Impossible, par contre je lui promets de ne plus jamais recommencer tout simplement parce que je me suis terriblement abîmée ». Je lui demandai pour quelle raison une femme divorcée ne pouvait plus communier ?
La raison était qu’une femme divorcée cassait la cellule avec Dieu et que pour cette raison elle ne pouvait plus communier. A mon tour d’être stupéfaite et je lui répondis : « Pourtant je ne suis pas mariée avec Dieu mais avec le père de mes enfants et c’est avec lui que je casse la cellule et non pas avec Dieu ». C’est une réponse un peu idiote, mais elle s’adresse à bien des personnes car notre société comporte un divorce sur trois.
Un long silence prit place et je le rompis en lui proposant de réciter le Notre Père ensemble, ce que nous fîmes l’un et l’autre sans l’ombre d’une hésitation. C’était un très beau moment, j’étais contente de partager deux erreurs communes, le jugement et l’infidélité. Je le remercie de cette expérience et je lui avoue que quelques jours plus tard j’ai eu un profond sentiment de regret face à l’infidélité. Mon orgueil s’était autorisé quelques heures de congés.
Cela n’a jamais été mon souhait de casser ma cellule familiale, les aléas de la vie font que de temps à autres il y a des émotions incontrôlables qui nous font prendre des décisions irréversibles. Mais elles ne sont en aucuns cas jugeables car ses émotions appartiennent à chacun de nous. Une situation insupportable ne peut être quantifiée que par ses auteurs et acteurs.
Quand on se mari il est évident que personne ne souhaite divorcer, la plus part du temps on veut réaliser le rêve que cela durera toujours. A cet âge là, notre insouciance ne nous permet pas de comprendre qu’un couple puisse avec le temps, connaître l’habitude, la lassitude, le terrible poids d’une société active et la responsabilité d’une famille. Je me suis lassée de cette existence, peut-être un peu trop fleur bleue et avide de sensations fortes au travers de la découverte des expériences. On ne peut être que sérieux, que prétentieux, qu’élitiste, en vérité il n’y a rien de plus ennuyeux que celui qui croit être arrivé à ce degré du savoir et de la connaissance.
Mes préférences ont favorisé la légèreté, l’insouciance, l’humour et la dérision. Je n’ai jamais eu d’appartenance ni à une communauté religieuse, ni à un niveau social, ni à un groupe intellectuel ou d’artistes. Je me suis battue durant toute ma vie pour être libre et j’ai butiné au sein de toutes les communautés. Je n’ai fréquenté que des personnes avec qui je me sentais bien. Les gens ne sont que de passage dans notre existence ils viennent partager une phase de nos divers expériences. Nous nous rencontrons pour nous dépasser et évoluer dans l’enseignement. Le hasard n’existe pas, les personnes que nous rencontrons représentent des épreuves à surmontées, des incompréhensions à démêler. Mais bien souvent les émotions empêchent une fin d’histoire heureuse car les rancœurs restent la plus part du temps incomprises. Rien n’existe jamais pour rien, celui ou celle qui pense que le hasard existe doit reconnaître au travers de ce sentiment une naïveté et une méconnaissance spirituelle. Souvent je me dis que si les humains passaient autant de temps sur eux-mêmes que sur des futilités la planète serait guéri. Mais comment faire comprendre à des êtres qu’il existe des choses bien plus importantes que leur reconnaissance au travers des autres. La seule personne qui peut reconnaître sa véritable valeur c’est soi-même, ensuite dans les actions entreprises les autres reconnaîtront cette valeur, la valeur du cœur.
De ma vie je ne me suis jamais intéressée à la politique, je n’ai jamais voté, elle ne possède aucuns intérêts à mes yeux. Le pouvoir ? Il est synonyme de bêtise, car si on sort du contexte de la terre et que l’on imagine se trouver derrière un bureau sur lequel serait déposée une carte celle de l’univers. Je suis certaine qu’il nous faudrait plusieurs heures afin de localiser la planète terre, elle est insignifiante, elle ne représente qu’une goutte d’eau dans l’univers. Un peu comme nous et c’est à cause de cette immensité que naturellement nous sommes en quête de reconnaissance. Vouloir diriger un état, une société il faut de l’ambition. C’est un sentiment que je ne connais pas, je comprends que l’on puisse avoir besoin de personnes qui dirigent et qui gouvernent, mais je pense que c’est un art et qu’il faut posséder une sacrée dose d’humilité pour l’exercer correctement.
Quant à la charité, je l’ai bel et bien appliquée mais uniquement à moi-même…
Mon égocentrisme m’a offert une parfaite connaissance de ma personne et la bonne nouvelle c’est que je ne m’intéresse plus…Je me connais à la perfection, je suis un doux mélange de perfection et d’imperfections et vous savez quoi ? Je crois que je commence à être heureuse…
Et si demain je me retrouvais face à Dieu que devrais-je plaider pour ma défense ? Absolument rien car je lui ai tout avoué. Imparfaite voilà comment je traduirais ce que je suis vraiment, mais il le sait déjà depuis longtemps. En revanche je lui raconterai une histoire…
D’ailleurs cette histoire possède une autre histoire, un après-midi d’été il me prit une envie d’écrire. Rien, absolument rien se dessinais dans ma tête. Alors je pris mon ordinateur et m’installa devant lui. Malheureusement toujours rien ne se profanait à l’horizon …
Alors je compris que je n’avais rien à dire et que c’était mon âme qui voulait raconter une histoire, Je fis le vide dans ma tête et me positionna au centre de mon cœur, le seul et unique canal de communication entre mon esprit et mon âme. Et il lui fallut quinze minutes pour raconter cette magnifique histoire…
I L E T A I T U N E F O I S
Au tout commencement, l’univers comportait des énergies positives et négatives. Elles demeuraient seules et bien solitaires. C’était des particules qui habitaient dans le néant. Il n’y avait aucune activité car l’isolement de ses iodes ne possédait aucuns moyens d’exister sans une puissance énergétique opposée à la leur.
Puis un jour, il se passa une chose incroyable, deux particules se percutèrent et formèrent un atome en forme d’œuf. Ses deux particules restèrent bien longtemps à l’intérieur de cet œuf. Ils apprenaient à cohabiter et à faire connaissance. Ils étaient si différent et pourtant très complémentaire. Ils ne savaient pas encore que le féminin et le masculin étaient en train de s’unir dans l’alchimie de l’amour…
Ils découvrirent leurs odeurs, leurs émotions, les sensations de leurs opposés, sans le savoir ils étaient en train de s’unir pour l’éternité. C’était le commencement de la plus belle histoire d’amour…
Elle le dépeint dans ses émotions comme une perfection. Elle ressentait sa beauté, sa douceur, son parfum, une sensation mélodieuse et une tendresse immense…
Lui, son émotion la dépeint d’une autre manière, elle était passionnée, rêveuse, sensible, fragile et très amoureuse…
Puis un jour alors qu’ils se connaissaient à la perfection et que leur amour était scellé dans la plus parfaite osmose. Ils découvrirent une nouvelle sensation celle d’un nouveau parfum…
Elle le huma et il en fit de même, c’était deux essences érotiques. Elle sentit une légère odeur de camphre et il sentit un fragment de fleurs. Le mariage de ses essences leur procurèrent une attirance bien différente qu’ils n’avaient jamais éprouvé jusqu’à lors…
Sans le savoir leurs sensations étaient si émouvantes qu’ils allèrent commettre le premier péché originel celui de l’acte d’amour…
Par la puissance de cette effusion l’œuf éclot. C’était ainsi que le sexe de l’homme se dessina dans le corps d’un papillon et celui de la femme dans les ailes portant son corps…
L’androgène avait prit forme en un magnifique papillon blanc, et dans son amour inconditionnel avait éveillé toutes les particules et les iodes qui furent aspirés dans la magie et la force de son amour…
Ils se percutèrent les uns après les autres, le néant possédaient des milliards et des milliards d’atomes qui à leur tour allait éclore. Ce fut le commencement de l’univers…
Tranquillement les univers prirent formes, les planètes étaient plus belles les unes que les autres et des formes de vies prenaient place dans chacune sous d’autres aspects…
Puis une de ses galaxies était si différente des autres, sa lumière était si blanche et si pure qu’elle ne connaissait pas la nuit et ne possédait aucunes ombres. Elle était vierge et transparente…
Le papillon possédant sur ses ailes la même clarté parti découvrir cette pureté. Il arriva dans un pré et trouva des milliers de fleurs…
Il se laissa transporter jusqu’à l’une d’elle. C’était une petite fleur minuscule au cœur jaune et aux pétales blanches, ce n’était de loin pas la plus belle mais elle était d’une simplicité naturelle qu’elle resplendissait d’entre toutes…
Quand elle vit arriver ce magnifique papillon elle fut subjuguée, mais très timide. Elle referma légèrement ses pétales pour cacher sa faiblesse. Elle était amoureuse…
Il se posa délicatement à côté d’elle et la contempla. Ils commencèrent le bal de la séduction. Un cache-cache enfantin rempli de grâce et de pudeur. Puis il l’étreignit de tout son amour…
De cet amour le papillon pondit un œuf sur lequel il veilla à tout instant. C’était la chair de sa chair, son sang, le fruit de son amour…
L’œuf devint cocon et se cristallisa, puis un beau jour il éclot. Sa surprise était telle qu’il en fut éblouis. Il venait de donner naissance à sa partie féminine, un magnifique papillon portant les couleurs d’un arc en ciel…
Et Dieu créa la femme, sa femme telle qu’il l’avait ressentie, humée, imaginée et aimée…
La petite fleur était leur symbole, ils lui donnèrent le nom de « pâquerette » et la conjuguèrent ensemble, je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout…Eternellement…
Ils la conjuguèrent très simplement à six temps. Le six étant le seul et unique chiffre androgyne pouvant être basculé, formant la position de son fœtus à l’intérieur de l’œuf de la conception…
Voici la plus belle histoire d’amour qui donna naissance après des millions et des millions d’années, et ayant parcourus les chemins de différentes évolutions, à une grande et belle famille que nous formons tous aujourd’hui…
Le féminin sacré n’est rein d’autre que la matrice de Dieu…
C’est une très belle histoire et je suis très heureuse de l’avoir transcrite car elle représente la quête de toute ma vie. Il n’y a jamais rien eu de plus important à mes yeux qu’une histoire d’amour entre un homme et une femme.
Il y a aussi une chose que j’ai apprise que la plus belle des histoires c’est la première et surtout la nôtre, pour la simple et bonne raison qu’elle est pure et qu’elle ne comporte aucunes formes d’intérêts, ni argent, ni pouvoir, etc. C’est le tout premier décibel d’une chanson, le premier ver d’une poésie, le premier pincement de cœur au croisement de nos regards, l’abandon du corps et de l’esprit au travers de l’envoutement de nos deux cœurs. C’est un mariage fusionnel du désir, celui de s’appartenir dans l’instant présent. On ferait tout et on donnerait tout pour que cela ne s’arrête jamais…
C’est ce qui a du m’arriver d’ailleurs, c’est pour cette raison qu’elle est devenue mon unique raison de vivre et d’exister. C’est réellement ma quête et comme je suis une passionnée, obsessionnelle et compulsive jamais je ne lâcherais prise sur l’idéalisation d’une histoire d’amour surtout de la mienne.
Peut-être qu’il doit être raisonnable, mais je l’aime quand il n’est pas raisonnable. C’est dans cette déraison que les sensations sont les plus fortes et les plus envoûtantes. Car l’amour est magique, il doit impérativement envouter l’être aimé et permettre de me laisser transporter dans l’épicentre de son cœur. C’est cela même le véritable amour…
Que le sentiment soit plus fort que la raison, car si par malheur la raison emporte le sentiment il est impossible de balayer c’est horrible raison.
Et il faut repartir à zéro et recommencer une nouvelle quête, une autre histoire ou attendre patiemment qu’elle se représente, cela peu durer des lustres…
On multiplie les histoires parce que c’est terrible de ne pas ressentir la puissance et la pureté de l’amour. Si je pouvais créer un monde la toute première chose que j’éliminerai c’est le pouvoir et l’argent. Les pires éléments d’une belle histoire d’amour…
Alors sur ses faits je plaide non-coupable tout simplement parce que je suis imparfaite mais au travers de mes imperfections je suis toujours restée honnête envers moi-même !
Maintenant, si je dois formuler des regrets à Dieu, je lui dirais ceci :
« Ma passion et mon amour envers l’amour ont toujours eu raison de moi. Il n’existe rien de plus beau et de plus fort que ce sentiment. Effectivement, je suis imparfaite mais la force de mon amour me le pardonne car toutes mes actions ont été conditionnées par cette passion amoureuse. Oui, je suis passionnée, oui je suis curieuse, oui je suis obsessionnelle, oui je suis insatiable, oui je suis irrationnelle, oui je suis irresponsable mais malgré tout cela je suis restée honnête. Et maintenant, si la perfection dans laquelle vous êtes décrit ne me le pardonne pas, cela voudrait dire que votre monde est basé sur l’intolérance. Et si intolérance il y a, cela voudrait dire que vous n’êtes pas constitué uniquement d’amour et ce serait un mensonge. Mais mon cœur m’a confié son secret celui de ressentir et de transcrire votre existence et votre vérité. Les religions ont voulues me séparées de vous, mais mon amour envers l’amour a eu raison d’elles… ».
Pardon, que ce mot représente-t-il en définitif ? Est-il plus facile de demander pardon ou de savoir dire je vous aime vraiment ? Reconnaître une erreur est très difficile car une erreur possède son déclencheur. Il est difficile de la reconnaître parce que l’on voudrait que la personne qui nous a amené à la commettre puisse aussi nous demander pardon. C’est une forme d’injustice de se retrouver seule à devoir le faire.
Souvent les personnes me qualifient de féministe, il y a une part de vérité mais je ne suis pas aveuglée par l’image de la femme. Car mon expérience m’a faite comprendre à quel point nous sommes imparfaites. Mais il est évident que je défendrais les droits de la femme dans une position d’égalité face aux hommes car ses hommes sont aussi imparfaits. Et leur égalité va bien plus loin que cela. Une femme possède l’ultime pouvoir de la matrice mais sans le spermatozoïde de l’homme elle ne pourra rien en faire, de la même manière que l’homme ne pourrait rien faire avec son unique spermatozoïde. On en déduira que l’homme sans la femme ne possède aucune raison d’exister et vice et versa.
Imaginez un monde rempli d’homme sans l’ombre d’une femme que feraient-ils ? Certainement qu’ils seraient tous religieux. Mais cela nous amènerai à comprendre que ce monde serait éphémère et que la fin du monde et de sa civilisation serai très proche. Mais cela serai la preuve qu’il n’existerait pas d’avenir au travers d’une seule polarité. Ce qui m’a toujours interpellée dans le monde religieux c’est qu’ils reconnaissent en la femme la Mère, ce qui est tout à fait normal étant donné qu’au travers de cette démarche ils doivent respecter cette femme qui leur a donné la vie, leur propre mère. Mais reconnaître une femme dans son rôle d’épouse cela devient bien plus compliqué, ce qui amène leur respectabilité envers elles juste pour les femmes fidèles. Car les infidèles sont bannies de leur indulgence et de leur pardon.
Il ne faut pas avoir peur des mots, cela aussi aurait été plus acceptable qu’ils aient eu le courage de prononcer directement qu’une femme infidèle est une véritable salope ! Cela aurait démontré une certaine honnêteté envers les femmes. Savez-vous pourquoi une femme est infidèle ? Parce que l’homme est imparfait mais qu’il actionne constamment sa perfection et sa supériorité surtout quand il possède une position sociale ou un compte en banque bien rempli. C’est de l’abus de pouvoir celui de soumettre la femme à une notion de prostituée et de femme de ménage. Il y a des exceptions à la règle, mais ses hommes là seront jugés par les plus puissants comme des lâches ou des homosexuels. Mais il a toujours été très clair qu’une position sociale et un compte en banque bien fourni n’a jamais rempli un pantalon, et encore moins d’avoir su donner de la grandeur à l’esprit. Bien au contraire, ses deux facteurs ont sclérosé le cœur, et au travers de ce cœur ils ont emprisonné un grand esprit.
Il y a un schéma qui me fait beaucoup rire, celui d’un homme arrivant dans un bar pour rejoindre sa belle. Il s’assoit, commande à boire en général un cognac ou un whisky, c’est viril. Puis il jette la clé de sa Ferrari et s’allume un cigare. A ce moment là, il se sent ultra puissant et au fond de lui il pense que sa conquête est déjà tombée dans la poche de son pantalon. J’aime beaucoup cette image, celle d’un enfant ne possédant aucunes assurances et s’en remettant à l’assurance que lui procure le prix de sa voiture, l’odeur de son cigare. Et son courage il l’obtiendra dans l’ivresse de sa boisson, car il en faut du courage quand on est si maladroit. Il faut arrêter ce schéma il est complètement ridicule et en plus vous abrutissez la fille qui se laisse embarquer dans l’illusion de tous ses artifices. Ce n’est pas avec un cigare, ni avec une voiture qu’elle va de passer une partie de sa vie ou même une soirée. A moins, peut-être que l’alchimie de la puissance sexuelle se trouve dans le principe de faire l’amour dans la Ferrari. Ce qui veut dire que l’illusion est puissante et que l’amour n’existe pas dans cette situation. Il faut remettre les choses à leur place, un homme doit avoir sa propre assurance et séduire une femme avec des mots et des fleurs. Le jeu de la séduction n’émane pas de faux artifices, ni de porte jarretelle pour les femmes. On n’a pas le droit d’exciter l’envie avec des artifices sinon les histoires d’amours n’existeraient pas. Quand on aime vraiment il n’est pas utile d’avoir des artifices, l’effusion de deux corps suffit entièrement à transmettre l’entrelacement de deux cœurs qui battent dans un même temps. La sexualité n’est que l’aboutissement de l’amour de deux cœurs. Si on utilise juste le plaisir de la sexualité nous tombons dans les plaisirs de la chair, uniquement de la chair. Ce qui entraîne la décadence mais surtout la destruction de son être profond.
La fidélité est très importante, elle ne l’est pas uniquement envers l’autre mais envers nous-mêmes. Se respecter est le premier principe et la base d’un équilibre certain. On veut être heureux, il faut commencer par s’aimer en se respectant. Toute forme de décadence entraîne une destruction du cœur, car le cœur est pur et encaisse toute les défaillances des expériences d’une vie. L’esprit qui analyse ses expériences, entraîne le cœur dans les différents abus pouvant panser tel un antidouleur les blessures d’un cœur endommagé et chagriné.
Pour finir ma confession, j’aimerais lui dire ses quelques mots :
« Pendant bien des années j’ai toujours pensé que mes yeux suffisait à regarder, que mes oreilles me permettait d’écouter attentivement, que ma bouche me permettait de partager des baisers, que mon cœur pouvait battre uniquement sous le son de mes pensées. En fait je pensais que je pouvais m’auto satisfaire uniquement par l’amour que je conditionnais dans mes pensées et dans mon cœur. Puis il y a quelques années j’ai compris que mes yeux avaient besoin de ses yeux pour regarder et s’émerveiller. Que mes oreilles avaient besoins de ses mots pour me faire vibrer, que ma bouche avait besoin de sa bouche pour me transporter et que mon cœur avait besoin de son cœur pour vivre l’éternité. Jamais je n’ai ressentis autant d’amour envers un cœur, l’important n’est pas de savoir à qui appartient ce cœur, l’important c’est de pouvoir vibrer en cœur et je l’aime pour cela, uniquement parce qu’il m’a donné la vie et me tient en vie… ».
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