mercredi 8 octobre 2008

LETTRE A MR. GEORGES W. BUSH

Monsieur,
Cette lettre n’est pas un motif d’incrimination, bien au contraire. Elle est juste le reflet de mes interrogations sur une politique que je ressens incorrect. On peut faire encore des guerres au 21ème siècle c’est un droit qui appartient à la liberté de penser et d’agir de chacun. Cette liberté à été offerte à chaque être vivant sur notre planète, c’est pour cette raison que je l’utilise ponctuellement en votre faveur.
Dans la vie qui nous a été offerte on fait des choix conditionné par un enseignement et une éducation. On pense que la doctrine de cet enseignement est la vérité car elle s’empreigne dans le mécanisme du cerveau et les cellules du corps humain. C’est grâce à cet enseignement qu’on acquit son savoir et bien souvent sa supériorité et son excellence. Le pouvoir fait parti de l’absolution de cet enseignement et peut faire perdre la tête à la personne qui le possède et en abuse. Ce qui a pour conséquence le besoin démesuré des richesses entraînant des guerres et des conquêtes économiques afin de faire croitre ce pouvoir. C’est une pathologie, encore bien méconnue des psychiatres ou volontairement ignorée, afin d’éviter une remise en question de leur infuse science !
Comme je l’expliquerai plus loin, je compare l’homme à un robot à intelligence artificielle. Intelligence divisée entre l’esprit et le cœur. L’esprit est mécanique et ne prend pas en compte la gravité des conséquences des actions commises. Je le nommerai le libre-arbitre de chaque individu. La conscience de cet esprit se nomme le cœur, c’est par lui que l’émotion suscite et donne le ton à son idée afin de la réaliser au mieux sans entraîner d’autres individus dans la tourmente, cela se nomme le respect.
Mon attention n’est pas de vous moraliser, je n’en possède pas le droit, mon seul et unique droit est de vous démontrer une approche des choses différentes et de vous inciter à prendre conscience que l’on peut gagner du temps dans le rachat de sa conscience. Car il existe pour chaque être une doctrine formidable qui se nomme le repenti. Bien que vous ne l’ayez pas souvent offert à des êtres qui le souhaitaient. Qui a le droit d’autoriser la peine de mort ? Il est interdit de tuer qui que ce soit, personne ne possède le pouvoir de prendre une telle décision. Sinon faudrait-il prendre la même décision en votre faveur ? Quand on exerce un pouvoir et que l’on décide du droit de vie ou de mort sur un individu, il faudrait en tout premier retourner cette décision envers soi-même. Et personnellement, je suis certaine que des milliers de personnes sur cette planète auraient pris cette décision à votre égard, bien que cela n’aurait pas été juste. De ce fait, vous êtes un rescapé et un survivant. Alors face à un tel privilège il va bien falloir réparer et reconstruire les dégâts causés. Vos richesses accumulées depuis la seconde guerre mondiale serait très bénéfique à la reconstruction de votre pays. Serait-il sage pour vous d’en abuser ? L’erreur est humaine, mais la grandeur de son être profond passe par le repenti. « Un temps pour détruire et un temps pour reconstruire ».
Votre vie possède tout de même une valeur et il serait dommage que vous ne la preniez pas en considération, il est vraiment impératif et vital de se respecter soi-même. On peut acquérir des richesses et le pouvoir absolu, mais à un moment donné on doit tout de même admettre que la mort est un état qui est pour nous tous, inévitable.
Souvent j’imagine ce qu’est la mort, ma conscience me rend très réaliste et je suis assurée que mon seul et unique bagage est la résultante de mon existence. Ce qui sera prit en compte est le fruit de mes actions. Nulle n’est parfait, fort heureusement ! Mais la paix s’obtient par la sagesse et le respect. Et la paix est mon unique rêve, se battre pour elle est l’assurance que mes enfants et ceux des autres trouveront leur paix dans un avenir meilleur.
Il y a peu de temps vous avez dit que vous preniez l’entière responsabilité de vos actes. Est-ce que c’est votre esprit qui l’a dit ou votre cœur ? Si demain en se promenant dans la rue un de vos enfants se fait assassiner et que le meurtrier vous dise : Je prends l’entière responsabilité de mon acte. Comment réagiriez-vous ? Votre cœur de père le condamnera et votre statut de Président ordonnera sa mise à mort ! Est-ce que vous pensez que cela est juste ? Il n’existe pas de traitement de faveur dans une société équilibrée, l’équité est le moteur principal d’un rétablissement à un équilibre. Tuer n’est plus tolérable au 21ème siècle il faut soigner les gens car ils souffrent, entre autre de la disparité des valeurs de la société. C’est cela le devoir d’un bon chef d’état.
Votre famille depuis la deuxième guerre mondiale à gagner beaucoup d’argent, c’est une évidence, mais d’une manière honnête aviez-vous besoin de tant d’argent ? A quoi vous sert-il si ce n’est qu’à valoriser la puissance de votre pouvoir et de votre personnalité ? Mais une fois que la mort vient taper à votre porte le réalisme de cet instant devient une terrible souffrance car en une seconde on comprend que l’importance de son être fond dans la peur de mourir. J’ai connu ce sentiment c’est pour cette raison que je me permets de vous le dépeindre. Le pire est cette question qui vient immédiatement en tête : « Qu’ai-je fais pour les autres sans aucuns intérêts personnels ? ». C’est à ce moment que le contenu du livre de son existence devient très vide, le livre compte très peu de pages. Alors, les trippes se tordent et l’on se dit : « Comme cela est bien bête ». La douleur est si forte face à sa médiocrité que l’on cherche un moyen de se rassurer en se disant que l’on a été honnête, que l’on a pas tué, que les gens nous aiment et que de ce fait on est pas une mauvaise personne. Mais toujours en étant réaliste, nous savons aussi que les gens nous aiment parce qu’ils sont seuls et que la plus grande maladie de l’humanité se nomme la peur, le manque de reconnaissance et le manque d’amour.
Le pouvoir, les richesses ne peuvent amener l’amour. Pour aimer les autres il faut s’aimer soi-même, dans ses qualités et dans ses imperfections et accepter son véritable Soi. C’est ensuite que tout devient vrai et juste car l’intérêt de sa perfection n’existe plus. La conscience de notre cœur nous fait réaliser que nous sommes tous égaux. C’est cela le vrai bonheur, le retour à la paix.
L’équilibre du pouvoir doit passer par la redistribution du superflu, c’est le détachement de cette énergie de l’acquisition qui maintient l’être dans son cœur. Car le respect du pouvoir ne peut être une bonne énergie si la personne qui le dirige ne se respecte pas.
Voyez-vous la différence entre Adolf Hitler et vous, c’est que lui a trop aimé ses convictions mais que son intention n’était pas l’accumulation des richesses. Il a poussé ses convictions à la perfection de ce qu’il voulait faire pour l’humanité. Est-ce une folie ou est-ce une souffrance extrême ? Arriver aux résultats de tels actions, il fallait tout de même qu’il l’aime cette humanité ! On ne peut pas aller si loin sans amour, l’esprit est peureux et tactile c’est le cœur qui est inconditionnel.
Jésus était venu sur terre afin de porter les pêchés des hommes c’était sa mission, sa quête. Alors quelle était la mission et la quête d’Hitler ? Porter les crimes de l’humanité sur ses épaules ? C’est possible, car tout est possible dans le fond. Dans la vie tout est placé sous la loi de la cause à effet on le sait bien, pourquoi faut-il jamais analyser les situations d’une manière plus subtile ?
Quand on voit vos soldats partir en Irak la Bible sous le bras, c’est tout de même absurde sachant que dans ce livre le meurtre est interdit. C’est un pléonasme et qui a le droit d’en abuser ?
Le philosophe Malraux avait fait une citation concernant la deuxième guerre mondiale : « L’idéal des bourreaux étaient que les victimes se pendent elles-mêmes ». Enseignement toujours incompris et jamais analyser, c’est une manière de ne jamais arriver à pardonner des erreurs. L’entretien des mauvaises actions permet aux êtres de ne pas arriver à anticiper les futurs à venir. Car si cela avait été le cas, il n’y aurait jamais eu de guerre en Irak, ni d’attentats dans votre pays. La symbolique de ses attentats du 11 septembre 2001 est que l’extrême du pouvoir et que l’extrême de la religion ne peuvent faire que boum ! Les pouvoirs ne peuvent être entretenu que dans le maintient des dualités entre le bien et le mal fondées sur le jugement.
Ses dualités maintiennent les gens dans la peur, et un peuple peureux est un peuple aveugle, sourd et surtout muet. A qui profitent les crimes ? Aux pouvoirs tout simplement !
La politique est juste un business économique de nos jours, une multinational conservatrice de ses avantages que nuls ne souhaitent partager, il n’y a pas de honte à cela, il faut juste être honnête et demander aux peuples s’ils acceptent cette évidence. Cela fait aussi parti du respect. On n’a pas le droit de s’enrichir au détriment de ceux qui souffrent. De maintenir la misère et la pauvreté des êtres et d’entretenir les peuples dans la culpabilité, afin qu’il sorte leurs portes monnaies pour financer ce que les Etats ne souhaitent pas prendre en charge. Les Etats préfèrent faire du business plutôt que de combler le manque dans la partie misérable de la planète car c’est aussi un très bon placement pour les gouvernements et les business mans.
D’ailleurs j’ai une question à vous poser ? Adolf Hitler ne possédait pas d’argent. Comment a-t-il pu prendre un tel pouvoir, trouver des financements pour la fabrication des armes ? Financer sa campagne ? Et mettre en place tout ce qu’il avait préconisé dans son livre paru bien avant sa montée et sa mise au pouvoir ?
Un homme sans soutient politique et sans investisseurs ne peut accéder au pouvoir. Les gens se cachent derrière l’excuse qu’ils ne croyaient pas à ses dires, qu’il extrapolait. C’est facile, mais acceptable. Durant ses cinq années de guerre que faisaient les gouvernements contre lui ? Rien du tout, comme la guerre en Irak, du business encore et toujours !
Alors serait-il temps de devenir plus honnête et de respecter les êtres humains, un temps pour la guerre, et un temps pour la paix….
Ma dernière question sera celle-ci : « Mr. G. Bush avez-vous été un bon mari et un bon père ? ». J’ai été mariée avec un carriériste, il n’avait jamais le temps pour sa famille, il n’a jamais rien fait avec ses enfants, car il était toujours en voyage. Alors, comment est-il possible pour un homme d’état de prendre sur ses épaules un peuple entier et la responsabilité du bien fondé de ses êtres, si l’on n’a pas été un bon père de famille? Car un bon Président doit aussi être un bon papa… A mon point de vue…Car si on n’a pas le temps de s’occuper correctement de ses enfants, comment pourrait-on bien s’occuper des enfants des autres ? C’est un métier d’être parent et certainement le métier le plus ingrat et le plus difficile au monde. Et quand un mari voyage constamment comment épanoui-t-il son épouse ? C’est une réponse que je connais par expérience, il ne l’épanoui pas alors, un beau jour elle se trouve confrontée un choix celui de prendre du prozac ou celui de prendre un amant ? J’ai choisis l’amant…car mon statut de mal baisée me plongeait dans une névrose.
Et si une épouse n’est pas épanouie comment son mari peut-il l’être ? Je connais aussi la réponse car il se trouve lui-aussi confronté à un choix celui de prendre une maîtresse ou de faire appel à une prostituée. C’est toujours les mêmes mécanismes. Et maintenant, on sait très bien qu’il n’existe pas d’épanouissement dans ses deux cas de figures, alors comment un frustré peut-il dirigé correctement un pays ? Sans amour on ne peut rien faire correctement et surtout pas diriger un pays.
Maintenant, sachant que Jésus est venu sur terre pour porter les pêchés des hommes. Jean-Paul II durant sa vie à fait de multiples actions démontrant la paix. Il a pardonné Holocauste et à demandé pardon aux victimes, il a fait de même pour toutes les guerres et les criminels et tous les drames de l’humanité. Il a montré le chemin de l’unification des religions et de ses dirigeants. Prendre une telle initiative devait être pourvue d’une foi divine.
Donc, partant du principe que le pardon a été donné à chacun d’entre nous, qui va pardonner les crimes survenus depuis sa mort ? Vous ? Les pouvoirs politiques ? Les hommes d’affaires ? Le peuple ? Car dans la conscience collective nous sommes tous solidaire des dirigeants du pouvoir puisque nous avons voté pour eux et que nous avons prit la décision que tel homme sera bon pour notre protection!
En fait, c’est à chacun de nous de prendre sa propre responsabilité et de réparer ses erreurs à tout niveau de l’échelle sociale. Que l’on soit riche ou pauvre, heureux ou malheureux chacun doit restaurer ce qu’il a détruit volontairement ou involontairement, c’est un devoir planétaire.
Vous savez je n’ai jamais fait de politique de ma vie, je la trouvais inintéressante et répétitive. Mes analyses se sont fondées sur les souffrances de mon existence. Souvent on m’a reproché de ne jamais avoir voté, que je n’avais jamais pris position dans la vie. Sincèrement, aujourd’hui le problème reste le même, je ne saurais toujours pas pour qui voter. Je n’aime pas les menteurs, les imposteurs, les manipulateurs, c’est pour cette raison que je n’aime pas la politique. Alors, comme une voix est importante et qu’elle doit impérativement être donnée à un parti. Je prends la décision de voter pour l’unique Créateur, le Tout-Puissant Dieu. Et même si il n’est pas présent je préfère donner ma voix à l’univers qu’à des personnes en qui je n’ai pas confiance. En ce qui me concerne j’ai pris la décision qui me semble la plus honnête fondée sur de vrais espoirs pour l’humanité.
Les enfants des autres sont aussi nos enfants, c’est la loi de la collectivité. Quand il arrive un drame à un enfant on se réjouit en pensant qu’on a eu de la chance étant donné que le nôtre n’a rien eu. Mon seul combat et ma seule politique, de l’existence qui m’a été offerte sera en faveur des adolescents, ce sont les seuls et uniques envers qui je possède un amour profond. Cette adolescente que j’étais il n’y a pas si longtemps se reconnaît dans le désarroi des nouvelles générations. Alors, s’il faut que je me batte contre un système sclérosé cela ne m’impressionne pas. La terre est peuplée de lâches et de peureux, mais j’aime aussi le terme d’opportunistes ! L’analyse ne s’arrête pas seulement là et l’être humain se moque pas mal de savoir ce que ressens l’enfant victime. La seule chose qu’il dit, quand survient un drame c’est cette fameuse phrase : « C’est pas juste ! ». Alors, quelques sensibles se bâteront au travers des associations pour défendre les droits de ses enfants. Mais si on est parfaitement honnête avec nous-mêmes, est-ce que l’on défend les droits des victimes ou est que l’on défend nos propres blessures qui ont des droits elles aussi ?
Vous savez un adulte était dans un court passé un petit enfant, en fait il n’y a pas si longtemps. Je suis certaine que quand votre famille ou les amis de vos parents venaient vous voir dans votre landau, ils ne pouvaient pas imaginer qu’un jour vous alliez devenir le chef de la plus grande puissance mondiale et que vous alliez ordonner un carnage en Irak. Votre attitude m’a faite comprendre au travers de vos nombreux temps libres que cet enfant que vous étiez n’avait jamais grandit. Que vous aviez confondu comme tant d’autres des vies humaines à vos jouets playmobile. Votre mandat n’était pas un jeu virtuel mais une réalité. Alors dans ce réalisme naissant, comment peut-on réparer une telle bavure enfantine ?
Tout simplement parce que vous n’avez pas reçu l’amour d’un parent ou peut-être des deux en même temps. Nul n’est parfait …
A chacun sa libre expression !...

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