mercredi 8 octobre 2008

B. Bardot « Et Dieu créa la femme »

C’est un sujet qui m’interpelle beaucoup, certainement parce que je suis en recherche de la véritable femme qui vit en moi, celle que je suis devenue au fil du temps et de ses expériences. La découverte profonde, à pouvoir dévoiler et connaître les secrets et la profondeur de mon âme. Les actions que j’ai commises tout au long de mon existence ne suffisent pas et ne sont pas totalement révélatrice pour me faire comprendre et reconnaître qui je suis vraiment.
Il n’existe pas trente six façons de se dévoiler, il faut juste être honnête envers soi et accepter que son âme se mette à nu en laissant glisser le long de son corps sa longue et belle robe de ses échecs et de ses réussites. Alors Durant cette fameuse phase : « Et Dieu créa la femme » la féministe que vit en moi aurai tout de suite envie de répondre : « Et si la femme avait créé l’homme qu’en serait-il ? ».
Il est impossible que je puisse imaginer de quelle manière j’aurai créé la femme car je suis une femme et que je ne possède aucun intérêt à vouloir créer mon propre clone. Si je faisais un double de ma personne qu’en ferai-je sinon une bonne copine ? C’est certainement dans ce contexte que Dieu s’amusa à créer la femme ou peut-être que c’est une déesse qui créa l’homme ? Si c’était le cas cela créerai un ras de marée dans les mentalités qui possèdent trop de certitudes fondées et acquises sur la notion d’un passé.
Il est impossible d’imaginer qu’une femme puisse faire quelque chose d’incroyable, car à part la considérée comme une femme de ménage, un outil sexuel et une pondeuse à reproduction, quelle importance eu la femme durant ses derniers millénaires ? En fait les hommes devraient remercier les femmes d’avoir supporté leur machisme et leur pouvoir dominateur à faire d’elles une seconde mère adoptive. Les hommes n’ont pas réussis pour la plus part à couper le cordon ombilicale de l’amour qu’il possédait avec sa mère. Ils ont confondu l’amour d’une mère protectrice envers un enfant sans défense à celui d’un amour libéral et inconditionnel d’une mère acceptant l’évolution de son bébé dans le monde de l’adulte. Une mère ne peut en aucun cas rester maternelle avec son enfant mâle quand il entre dans la phase de l’adulte, car si elle agit de cette manière elle fera de son enfant un éternel Tanguy. Ce qui aboutirait dans son évolution un emprisonnement dans son rôle de mère. On ne peut demander à une femme d’être uniquement mère toute une existence, car elle doit aussi penser à elle et réaliser son côté femme et épouse. Il y a deux phases dans le rôle de l’épouse celle de la jeune fille qui devient une femme par le mariage, suivit de près par le rôle de la mère. Puis vient le deuxième rôle de l’épouse une fois que les enfants quittent le nid, elle doit dans cette étape de vie réaliser la femme qu’elle est dans les yeux de l’époux qu’elle a.
L’amour dans un couple est mutant et évolutif de la même manière que tout ce qui est vivant, la société dans laquelle nous évoluons à l’heure actuelle ne nous permet plus de faire l’effort de supporter la moindre défaillance dans l’attitude comportementale des autres. C’est un constat d’échec que celui de voir à quel point l’intolérance domine toujours le monde entier. Mais le plus marquant reste tout de même le manque d’évolution des conditions de la femme dans les différents niveaux sociaux. Car même si de nos jours il est facile de fabriquer de jolie carte postale donnant l’illusion que les couples vivent une très belle histoire d’amour et de famille les statistiques de divorce démontre l’imposture de cette belle illusion, c’est un échec autant masculin que féminin sur ce point nous faisons un match nul, nous sommes en réalité hommes et femmes égaux.
Alors, si la femme avait créé l’homme comment l’aurait-elle imaginé ?
Comme il m’est impossible de parler au nom de toutes les femmes, je prendrais mes propres ressentis et pensées afin d’arriver à dépeindre mon envie et mon besoin le plus profond à savoir comment serai mon idéal ?
Dans un premier temps je ferais le vide dans ma tête et je fermerais les yeux, je puiserais l’air que je respire afin de puiser toute la force qui se trouve en moi. Je placerais mon idéal au centre de mon amour et je… « Un être doux, sensible avec un côté masculin bien marqué par une pointe de virilité et sublimé d’un voile angélique. Il serait un doux et subtil mélange d’humour et d’intelligence, car ce serait que par ce biais qu’il atteindrait une forme naturelle d’humilité. Il posséderait une voix douce et mélodieuse dirigée par une gamme de notes sensuelles.
A l’intérieur de son regard et au travers de l’intense luminosité de ses yeux, je me verrais refléter dans le miroir de son amour. Alors, viendrait se joindre un délicieux sourire dégageant un léger goût de miel venant m’effleurer et déclenchant le sentiment d’une envie. Une envie pure de m’abandonner à son amour. Ses sens et mes sens seraient en alchimie parfaite dans l’abandon et la fusion d’un amour passionnel et éternel. Car il existe rien de plus beau et de plus fort que l’alchimie de deux cœurs amoureux qui raisonnent à l’unisson. L’abandon de la chair à la chair n’est rien en comparaison de la puissance du pouvoir fusionnel de deux êtres éperdument amoureux. La chair n’est que l’accomplissement et la réalisation de la profondeur des cinq sens multipliés par deux. Dix sens fusionnels formant la définition : « Nous ne faisons qu’Un être unique ».

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